Saviez-vous qu'un français, en moyenne, génère environ une demi-tonne de CO2 à partir de produits importés ?

C’est en concevant un graphique sur les émissions de CO2 liées à la déforestation par pays et par habitant, mesurées en tonnes de CO2 par an que l’information est apparue parmi d’autres. Ces chiffres bruts au sein de tableaux excel peuvent signifier mille et une chose et sont abstraits.

Grâce à un ensemble de méthodes, je traduis visuellement et esthétiquement vos données obscures pour se concentrer sur l’essentiel.

01. trier et choisir les données

La visualisation des données permet de transformer l’abstrait en concret et ainsi faciliter la compréhension. Mais pour aider à la compréhension, le traitement des données est important. Sur l'exemple réalisé par mes soins, j'ai choisi de me focaliser sur les données européennes (celles reçues concernaient le monde entier) et pour l'année 2020.

02. déterminer la forme

Présente dans les rapports d’activités, brochure, magazine, presse, dashboard,…la datavisualisation ou visualisation de données est un outil de communication pour informer et sensibiliser votre public. Il existe plusieurs formes de visualisation de données : l'histogramme, le nuage de points, le graphique, le diagramme à bâtons, etc.

Choisir la bonne forme permet d'exprimer une tendance et de transmettre un message rapidement.

La forme du graphique est celle qui correspondait le mieux à l'ensemble des données à ma disposition :

émission de Co2 par habitants en tonnes, population par pays, pays concerné, surface forestière et pourcentage de la surface forestière par rapport à la surface totale du pays.

Le graphique permet alors de classer les pays selon leur émission de CO2 et la population totale.

On peut voir que la France est plutôt un bon "élève", comparé à d'autres pays comme le Luxembourg.

Le Luxembourg a la plus grande empreinte carbone avec près de trois tonnes par personne.

03. concevoir l'aspect graphique

Après avoir réfléchi à la forme globale, ce sont les détails graphiques qui vont permettre de mieux lire l'ensemble. Etant donné que le sujet traite de l'impact des émissions de CO2 sur la déforestation, j'ai choisi de réutiliser et de détourner la forme d'une souche d'arbre. Les nervures présentes sont divisées en plusieurs parties ce qui permet d'utiliser chaque nervure comme une donnée. Plus les nervures sont présentes, plus la forêt est présente dans le pays. En plus de la souche d'arbre, j'ai choisi d'utiliser la texture de l'écorce pour signifier la part de la surface forestière sur l'ensemble du territoire.

La couleur est également un élément indissociable du graphique pour mieux le comprendre. En effet le choix coloré est inspiré de la nature, mais surtout il existe une différence entre les pays ayant une surface forestière supérieure à 10 M Ha et ceux en dessous de 10 M Ha. Ceci permet en un clin d'oeil de distinguer les pays les mieux pourvus en surface forestière par rapport à l'émission de CO2/habitants.

04. aider le lecteur

La visualisation de données permet de traduire des données complexes mais le visuel ne fonctionne pas seul, en effet pour des données multiples, la légende permet d'appuyer et d'expliciter les choix graphiques pour une lecture en deux temps. Il y a des données compréhensibles en moins de 10 secondes et d'autres qui demandent un temps de lecture plus approfondi pour aller plus loin dans la compréhension du message.

La légende des aspects graphiques est alors primordiale et est une aide supplémentaire au lecteur. Le fond et la forme vont toujours de paire.

05. design du document

Le design graphique entre en jeu dans la visualisation de données avec le choix de la typographie, des couleurs, de la composition globale pour finaliser le document et le transmettre.

Vous avez un ensemble de données brutes

et souhaitez faciliter la lecture ?

💌  Décryptons ensemble vos données en visuel esthétique et accessible.